Sephora poursuit son bout de chemin avec la voix. Après avoir été un des pionniers en lançant sa propre application sur Google Assistant, le géant de la cosmétique annonce un nouveau partenariat avec Google. Il est désormais possible d’accéder grâce à la commande vocale aux nombreux tutoriaux beauté, présents sur sa chaîne Youtube, via le device connecté Google Home Hub.
La cosmétique est un domaine ou le marketing digital est roi. Les clients sont en constante attente de nouvelles expériences et de nouveaux services. Gain de temps, tendance du DIY, ou découverte de nouveaux produits, le numérique peut apporter de nombreuses solutions. Pour autant, aucun succès n’est anodin et trouver un sens au recourt à l’innovation est un prérequis.
Entre humains, apprendre grâce aux échanges verbaux se fait de manière naturelle. Avec un peu de pédagogie, l’utilisation de la voix pour converser avec la machine et trouver de l’information en ligne s’impose donc comme une évidence. Surtout quand on a les mains occupées. Et, c’est souvent le cas quand on se fait une mise en beauté. Le cas d’usage pour Sephora va donc de soi.
Le vocal offre une possibilité d’être précurseur
La firme du groupe LVMH a très vite compris ce potentiel. Sa stratégie appuie dans le sens que le vocal n’est pas une simple tendance, mais s’annonce petit à petit comme un tournant pour les interfaces numériques. Expérimenter, s’adapter aux nouvelles fonctionnalités et faire évoluer sa présence sur les plateformes vocales, , la mécanique du test & learn semble être la ligne de conduite adoptée. Sephora a donc commencé les choses simplement. La première application développée sur Google Assistant propose de se renseigner sur les points de vente, de réserver des soins, ou encore de participer à des quizz et accéder à des podcasts beauté. Le deuxième palier est aujourd’hui franchi avec un référencement vocal sur mesure pour mettre en avant son catalogue vidéo.
Finalement ce positionnement step-by-step est payant. Il a permis à la marque de rapidement éclore dans l’écosystème, d’être précurseur et pourquoi pas dans quelques mois d’être repris comme un incontournable cas d’école.