Les GAFAM renforcent leur présence dans le foyer des consommateurs, souvent pour le meilleur, parfois pour le pire. Via leurs assistants vocaux : Alexa et Siri ou encore Google Assistant, Bixby et Cortana. Les usages se multiplient et bon nombre adressent la problématique du bien-être des utilisateurs.
Le cofondateur de X-Prize, Singularity University, and Health Longevity Inc. Peter Diamantis affirme que les géants de la tech feront main basse sur le secteur de la santé d’ici 2030. Dans son dernier ouvrage The Future Is Faster Than You Think, il explique pourquoi les assistants vocaux seront à même de nous renseigner sur nos maux.
Amazon et le National Health Service anglais
Google Assistant, Alexa et Siri se sont déjà positionnés sur le sujet. Alexa a toutefois acquis une certaine avance en s’associant à l’équivalent de la Santé publique au Royaume-Uni. L’assistant peut déjà répondre à plusieurs questions du type « Quels sont les symptômes du rhume ? ». Aux Etats-Unis, Alexa est également compatible avec le Health Insurance Portability and Accountability Act.
En clair, de nombreuses mutuelles et prestataires de soins peuvent diffuser des informations via l’assistant. Le Alexa skill store compte pas moins de 2 000 skills de mieux-être.
Alexa, Google Assistant et le First Aid
Les assistants de Google et Amazon permettent aux utilisateurs d’obtenir des informations sur leurs bobos et crèves via le First Aid.
Apple n’est pas en reste : le HealthKit permet de connecter les devices Apple pour obtenir certaines données. De la pression sanguine aux dossiers médicaux, une variété d’informations relatives à la santé de l’utilisateur sont ainsi centralisées.
Des diagnostics d’anticipation ?
Plus futuriste : Diamandis pense que les données ainsi collectées par les assistants permettront d’anticiper certains problèmes. Google Assistant, Alexa et Siri pourront ainsi faire des recommandations en conséquence.
En effet, qui nous connait mieux que nos devices ? De ce que nous avons mangé à la distance parcourue pendant la journée en passant par la qualité de notre sommeil, tout est collecté.
On pourrait ainsi basculer d’un monde où l’on traite la maladie a posteriori à un autre où le trouble serait traité avant même son apparition. Ce nouveau modèle économique permettrait de faire des économies d’envergure. L’auteur du livre entrevoit même un monde où l’on paierait les GAFAM pour nous garder en bonne santé.
De la prévention au contrôle via Google Assistant, Alexa et Siri
Ce dernier va plus loin. Non seulement les GAFAM anticiperaient notre état de santé mais pourraient contrôler notre mode de vie. En effet, quoi de plus simple que de contrôler une smart home pour qu’elle se plie à des habitudes plus saines ? Plus de medianoche ou snack entre les repas, votre smart fridge verrouillerait la porte. Pas de trajet en voiture, votre voiture connectée ne démarrerait pas, vous forçant à emprunter un moyen de transport meilleur pour votre santé.
Fantasme ou réalité ?